Dissident, il va sans dire

de Michel Vinaver

Mise en scène Adrien Béal
Collaboration artistique Lucie Désert
Scénographie Muriel Bétrancourt
Espace sonore Jérémie Poirier-Quinot
Création lumière Anne Muller

Avec Claire Barbotin et David Farjon.

Création le 17 mai 2004 à l’Université Paris III.

35 représentations jusqu’en 2007, notamment au Studio de l’Ermitage, au Zanzibar Hôtel, aux Enfants Terribles, au Théâtre de Vanves et à Gare au Théâtre. Production Cie Lavomatic.

Hélène et Philippe habitent ensemble, mère et fils. Attachants l’un et l’autre. Attachés l’un à l’autre. Mais lui passe aussi son temps à se dégager. D’elle. De la société. Du monde. Dissident il l’est avec passivité. Une tranquille et formidable passivité. Il parle mais se délie des paroles qu’il prononce. Disons peut-être que chez lui il n’y a pas adhérence. Il va. Il va sans dire. Elle n’est pas immobile, elle va et dit le discours « des parents ». Elle le dit avec hésitation, ardeur, délicatesse, discrétion. Apparemment ça ne mène pas à grand chose. Ce qui se passe entre eux risque tout le temps d’être nul. Pourtant on n’est pas loin, entre eux deux, de ce qu’on pourrait appeler une passion, une intelligence. Michel Vinaver

« Sous les échanges banals et effilochés entre une mère et son fils, on devine le bouillonnement des passions, une sorte de tragédie s’accomplit et exerce une fascination attirante. La compagnie Lavomatic réussit à faire entendre ces conflits là où en apparence rien ne se passe. Une découverte intéressante et un sens de la composition presque musical. » Theatreonline

« On ne peut mieux servir un texte : la mise en scène d’Adrien Béal, inventive, précise, foisonnante et pourtant loin de l’empathie, a entraîné les deux acteurs talentueux dans une danse qui, sans être explicitement macabre, y ressemble bien. » Evene

Les autres travaux d’Adrien Béal avec le collectif Lavomatic

Une nuit arabe de Roland Schimmelpfennig
La Nostalgie du Martin-pêcheur de Guillermo Pisani