Visite au père

de Roland Schimmelpfennig

Mise en scène Adrien Béal
Scénographie Kim Lan Nguyen Thi
Lumières Anne Muller
Costumes Benjamin Moreau
Son Jérôme Lorichon
Construction décor Damien Béal
assistanat à la mise en scène Charlotte Corman
Administration de production Fanny Descazeaux

avec Bénédicte Cerutti, Charlotte Corman, Christine Gagnieux, Perrine Guffroy, François Lequesne, Julie Lesgages, Pierric Plathier et Claire Wauthion

> Création en France
du 22 au 25 janvier 2013 au Théâtre de Vanves – scène conventionnée pour la danse

du 25 février au 10 mars 2013 à l’Échangeur de BagnoletARCADI

Production Compagnie Théâtre Déplié
coproduction Théâtre de Vanves, en partenariat avec Lilas en scène. Avec l’aide à la production d’Arcadi. Co-réalisation l’Échangeur de Bagnolet.

Traduit de l’allemand par Hélène Mauler et René Zahnd.
L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté. www.arche-editeur.com.

 

Un jeune homme se trouve devant la porte d’une maison de campagne enneigée. Il veut rencontrer son père Heinrich qu’il n’a jamais vu de sa vie. Le père, un intellectuel vieillissant qui depuis des années travaille à sa traduction du Paradis perdu de Milton, tombe amoureux de sa jeune nièce Sonia avec laquelle il vient juste d’abattre un canard. Or, personne ne sait s’il faut d’abord le vider ou le déplumer. Edith, la femme d’Heinrich, est séduite par le fils fraîchement débarqué mais celui-ci couche le jour de son arrivée avec Sonia et Marietta, fille d’Edith née d’un précédent mariage.

[ haut ]

 La pièce, de Tchekhov à aujourd’hui

En plein hiver, sous la neige, une vieille maison de la campagne allemande. D’après ce qu’on en sait, elle a été traversée par les conquêtes napoléoniennes, la Seconde Guerre Mondiale et l’enfance d’Edith, la femme d’Heinrich. Aujourd’hui, la maison est habitée par Edith et Heinrich, qui reçoivent régulièrement de la famille ou des amis. Heinrich a 65 ans, il est angliciste et traduit depuis dix ans Le Paradis perdu de Milton. Au début de la pièce, il vient de tirer un canard sauvage avec sa nièce Sonia et affirme que c’est ce qui lui est arrivé de mieux ces dix dernières années. Peter, son fils, arrive dans la maison. Il voit son père pour la première fois de sa vie. Peter revient d’Amérique, il a 21 ans et n’a pas d’histoire.
On devine que Schimmelpfennig s’empare de la dramaturgie, de l’atmosphère et des personnages tchekhoviens pour les inscrire dans notre époque. Comme dans La Cerisaie, le monde est en train de basculer, et les images du passé ont du mal à s’effacer. Heinrich, depuis la chute du bloc soviétique, travaille sur la traduction du Paradis perdu, et a enfermé ses centaines de livres russes dans une pièce pour ne plus les voir. Sa fille, Isabel, 20 ans, tente vainement de changer l’écran d’accueil de son téléphone portable qui affiche un phare ressemblant effroyablement à un mirador. L’Histoire hante.
Chez Tchekhov, le passé est empreint de nostalgie et l’avenir représente pour certains personnages l’espoir. Ici, le passé est un poids. Il encombre, et la professeure, vieille amie d’Heinrich, ne cesse de vouloir en tirer des leçons. Quant à l’avenir, il n’est qu’incertitude, car malgré le désir de certains, la famille ne se perpétue pas.
Seul Peter, le fils qui revient d’Amérique et ne connaît pas son passé peut s’autoriser à se rêver un avenir d’acteur, sans vraiment savoir de quoi il s’agit. Sa visite dans cette maison bouscule l’ordre établi. Il n’a ni l’histoire ni la culture, mais il a l’instinct. Il couchera avec presque toutes les femmes de la maison, et il est le seul à savoir s’il faut d’abord plumer ou vider le canard qui vient d’être chassé.

[ haut ]

À propos de Roland Schimmelpfennig

Roland Schimmelpfennig est né en 1967 à Göttingen et vit actuellement à Berlin.

« Quiconque fera l’expérience de lire l’oeuvre de Roland Schimmelpfennig demeurera sans doute habité par une sorte d’énigme qui, comme dans le cinéma de David Lynch, incite à y regarder une deuxième fois. Machine dramatique implacable ou chaos formidablement construit où se tressent le tragique et le comique, la mythologie et la culture contemporaine, les genres et les modes artistiques, ce théâtre traite de l’essentiel, de la vie à la mort en passant par l’amour et les rêves, à travers les histoires de personnages ordinaires. Ce tourbillon dramatique à lectures multiples, très souvent lié à un univers fantastique, parle de l’homme, en restant ouvert sur le monde d’aujourd’hui, ses représentations et ses fictions, mais sans tenir de discours globalisant. Roland Schimmelpfennig est le plus prolixe des auteurs allemands de la nouvelle vague apparue dans les années 90, après la chute du mur de Berlin et l’ère du théâtre des metteurs en scène à dominante historique et politique. En un peu plus de dix ans, il a écrit une vingtaine de pièces traduites ou en cours de traduction dans plusieurs langues. Roland Schimmelpfennig sera probablement bientôt considéré comme l’un des auteurs majeurs de ce début du XXIe siècle. »
M. Boudier / G. Pisani, «Roland Schimmelpfennig : un monde sans mode d’emploi», Cahiers de théâtre Jeu, n° 123, Montréal, juin 2007.

Ses pièces traduites en français et publiées chez l’Arche Editeur :
Le Dragon d’or et Peggy Pickit (2011) , Visite au père et Fin et Commencement (2008) , La Femme d’avant (2005), Avant/Après et Temps universel +1 (2002), Une nuit arabe et Push Up (2001).

[ haut ]

L’équipe

Bénédicte Cerutti – comédienne

Formée à l’école du TNS à Strasbourg, elle intègre la troupe du théâtre en 2004 et participe à la création de Brand d’Ibsen – mes Stéphane Braunschweig et de Titanica de S.Harrisson – mes Claude Duparfait.  Elle travaille ensuite avec Aurélia Guillet (Penthésilée paysage d’après H.Kleist & H.Müller), Eric Vigner (Pluie d’été à Hiroshima de M.Duras, Othello de W.Shakespeare), et Olivier Py (L’Orestie de Eschyle).
Puis elle retrouve Stéphane Braunschweig pour Les trois soeurs de Tchekhov, puis Maison de poupée d’Ibsen. Avec Michel Cerda elle participe au festival Siwah. Elle joue dans Epousailles et représailles d’après H.Levin – mes Séverine Chavrier et dans Crash de J.G. Ballard. L’année dernière on a pu la voir dans le spectacle de Jean-Michel Rabeux, La nuit des rois de Shakespeare ainsi que dans Melle Julie de Strindberg créé au festival d’Avignon par Frédéric Fisbach.
En début d’année, elle jouait dans Maison de poupée d’Ibsen – mes Jean-Louis Martinelli et de nouveau au festival d’Avignon dans une création de Séverine Chavrier,  Plage ultime.
Elle travaille également depuis de nombreuses années dans les performances de l’artiste plasticien Rémy Yadan, pensionnaire de la villa Medicis en 2011/2012.
Au cinéma elle a joué dans Acteurs anonymes de B. Cohen et Chroniques de C. Cogitore.

Charlotte Corman – comédienne et assistante à la mise en scène

Charlotte Corman étudie au Conservatoire du 5° puis au Conservatoire de Paris (CNSAD).
Au théâtre, elle met en scène Anton et ses filles  de Julie Cordier. Elle joue dans Terre Natale de Daniel Keene – mes Laurent Gutmann ; Icare, puis  Nous Brûlons, créations collectives dirigées par Jeanne Candel ; Himmelveg- Le chemin du ciel de Juan Mayorga – mes Jorge Lavelli ; dans les Cabarets auvergnats du collectif des Passages ; Fantasio d’Alfred de Musset – mes Julia Vidit; La guerre n’a pas un visage de femme de Svetlana Alexievitch – mes Didier Ruiz ; Meeting Massera de Jean-Charles Massera – mes Jean-Pierre Vincent (Paroles D’Acteurs de l’ADAMI – Talent Cannes 2010) ; Montre moi ta Pina, spectacle collectif sur une idée de José Alfarroba dans la proposition de Jeanne Candel; Entre chien et loup, création de Caroline Darchen ; Pas encore prêt, création d’Aurélie Leroux ; Mont Royal, création collective co-dirigée par Juliette Navis-Bardin et Raphaëlle Bouchard (Festival de Villeréal).
A la radio elle enregistre des rôles dans des dramatiques et des feuilletons pour BBC4, France Culture et France Inter.
Au Cinéma elle apparaît dans Paris de Cédric Klapisch, joue Betty dans le moyen métrage La ménagerie de Betty d’Isabelle Mayor et dans des courts métrages d’Isabelle Mayor, Cyprien Vial et Luca Governatori. Elle tourne actuellement dans un long métrage de Pascal Luneau dans le rôle de Malher.

Christine Gagnieux – comédienne

Née à Lyon, Christine Gagnieux commence sa formation d’actrice auprès de Jean-Louis Martin Barbaz, avant de la poursuivre avec Antoine Vitez et Pierre Debauche au Conservatoire de Paris. Elle joue ensuite sous la direction de Pierre Romans, Daniel Mesguisch, Jean-Louis Thamin, Anne Delbée, Patrice Chéreau (La Dispute), Antoine Vitez (Phèdre, Le Pique-Nique de Claretta…). Elle participe à plusieurs aventures artistiques avec Michel Dubois, Dominique Muller, Andrzej Wajda (Ils), Jacques Echantillon, Jorge Lavelli, Alain Françon (La dame de chez Maxim), Jacques Lassalle (Andromaque), Brigitte Foray, Deborah Warner (Maison de poupée) et poursuit pendant plusieurs années un long compagnonnage artistique avec Jean-Louis Martinelli.
Récemment elle a joué sous la direction de Gloria Paris, Jacques Osinski, Jean-Marie Besset, Jean-Louis Thamin, Alain Germain, Bernard Sobel (Un homme est un homme), Daniel Pâris (Lady Macbeth), Marion Bierry (L’illusion comique), Patrice Kerbrat (La Danse de l’Albatros), Fabio Alessandrini (La Cage), Laurent Pelly, Laurence Andréini, Christophe Perton (Roberto Zucco), Frédéric Maragnani. Elle joue actuellement dans Une Faille sous la direction de Mathieu Bauer.
Traductrice d’un grand nombre d’auteurs dramatiques espagnols et sud-américains, Christine Gagnieux consacre aussi régulièrement du temps à l’enseignement (Ecoles du TNS, de la Comédie de Saint-Etienne, ESAD de Paris, Conservatoire du XIIIe…).

Perrine Guffroy – comédienne

Après avoir été formée par Valia Boulay, Christine Théry, Jacques Garsi, Georges Hachem, Carole Anderson au Studio 34 sous la direction de Philippe Brigaud, Perrine Guffroy fonde la Compagnie Nagananda avec Cécile Fraisse en 2002 et joue dans Après la pluie de Sergi Belbel, A tous ceux qui de Noëlle Renaude, Lettres à sa fille de Calamity Jane, Le voyage de Jason de David Léon, Gil de Suzanne Lebeau, Quand j’avais 5 ans je m’ai tué de Howard Buten. Elle est aussi présente dans les créations de la compagnie hors-les murs, notamment Instants donnés d’après Sylvain Levey et (Jean) Louis IX, une vie de Saint-Louis de Guillermo Pisani.
Depuis 2007, Perrine Guffroy travaille avec Adrien Béal pour Le Canard sauvage de Henrik Ibsen, et les lectures des Rois de l’aventure de Oriza Hirata et de Visite au père.
Depuis 2008, elle travaille avec l’auteur et metteur en scène Pierre-Yves Chapalain (La lettre et Absinthe). Depuis 2002, elle a travaillé aussi avec Armelle Legrand (Don Juan revient de guerre de Horváth), Guillaume Lévêque (Le Soldat Tanaka de Georg Kaiser), Alain Françon (E de Daniel Danis, Naître de Edward Bond), Quentin Bonnell (Félix de Robert Walser), Delphine Augereau (Les p’tits papiers), Alexandre Plank (Les évasions de Boris Anacrouse de Pierre Senges, fiction radiophonique). Elle intervient aussi dans des ateliers de création théâtrale et de pratique artistique avec différents publics.

François Lequesne – comédien

Au théâtre, il travaille entre autres avec Elisabeth Chailloux dans L’Illusion comique de Corneille, dans Le Baladin du monde occidental de Synge et Pour un oui ou pour un non de Nathalie Sarraute, avec Alain Mollot dans Duos d’acteurs, avec Catherine Delattres dans Les serments indiscrets de Marivaux, Le Cid de Corneille, La Cerisaie, et La Mouette de Tchekhov, avec Patrick Sueur dans Combat de Possédés de Laurent Gaudé, et Flexible Hop! Hop! d’Emmanuel Darley, avec Marie-Hélène Garnier dans Les Nuits en Bleus de Jean-Pierre Levaray, avec Yamina Hachemi dans L’Homme qui Rit de Victor Hugo, et Les Bas-Fonds de Gorki.
Au cinéma, il tourne sous la direction de Philippe Venault dans Le Carnaval de Romans, François Ozon dans Ricky et Jacques Séchaud dans Suerte.

Julie Lesgages – comédienne

Formée à l’Ecole du TNS de 2004 à 2007 (groupe XXXVI), Julie Lesgages joue au cours de sa dernière année dans trois ateliers-spectacles de sortie: Richard III de Bene dirigé par Thomas Condemine, TDM3 de Gabily dirigé par Yann-Joël Collin et Eric Louis et Les enfants du soleil de Gorki dirigé par Alain Françon.
À sa sortie, elle joue dans Tartuffe – mes Stéphane Braunschweig, elle tourne dans le film Musée haut, Musée bas de Jean-Michel Ribes et participe à la création Between initiée par G.Hunout (Bruxelles).
Puis elle travaille avec Clément Poirée (Dans la jungle des villes de Brecht), Julien Fisera (Face au mur de Martin Crimp), Anna Nozières (Les Fidèles).
De 2009 à 2011, elle fait partie du collectif artistique de la Comédie de Reims sous la direction de Ludovic Lagarde et joue dans les mises en scène d’Emilie Rousset (La terreur du boomerang d’Anne Kawala, La Place Royale de Corneille) et de Guillaume Vincent (Le bouc de Fassbinder).
En 2011, elle joue dans Au moins j’aurai laissé un beau cadavre de Vincent Macaigne créé au Festival d’Avignon. Récemment, elle a travaillé notamment avec Arthur Igual (Le Sacre) et François Orsoni (Louison de Musset).

Benjamin Moreau – costumier

Après avoir suivi la formation Scénographie-Costume à l’École du TNS (2005-2008), où il crée les costumes pour Andromaque de Racine – mes Caroline Guiela et pour Cris et Chuchotements d’Ingmar Bergman – mes Rémy Barché, il commence à travailler auprès de la Cie Voix Public où il crée costumes, marionnettes, scénographie pour du jeune public.
Il est assistant aux costumes sur la création de La Fable du fils substitué de Pirandello – mes Nada Strancar. Il crée les costumes pour Promenades de Noëlle Renaude – mes Marie Rémond, et Dissocia de Anthony Neilson, mes Catherine Hargreaves.
Il collabore comme créateur costume auprès du metteur en scène Richard Brunel (J’ai la femme dans le sang de Feydeau, 2010 et Les Criminels de Ferdinand Brückner, 2011), ainsi qu’auprès de la jeune metteuse en scène Caroline Guiela Nguyen (Se souvenir de Violetta d’après la Dame aux Camélias d’Alexandre Dumas fils (2011), Le bal d’Emma (2012) et Elle brûle (création en cours) d’après Mme Bovary de Flaubert. Il participe aux éditions 2011 et 2012 du Festival des Nuits de Joux comme  scénographe-costumier sur des spectacles mis en scène par Rémy Barché, Guillaume Dujardin, Gilles Granouillet et Raphaël Patou.
Pour l’automne 2012, il travaille auprès de la Cie du Détour, théâtre burlesque sur Les femmes savantes de Molière.

Anne Muller – éclairagiste

Anne Muller est titulaire d’un Diplôme des Métiers d’Arts en Régie Lumière et d’une Licence en Arts du Spectacle, Université Paris III. Elle crée les lumières des mises en scène d’Adrien Béal depuis 2005.
Tout en poursuivant leur collaboration, elle éclaire notamment les concerts de Florent Marchet, Pascal Parisot, Mariana Ramos, suit en tournée Alex Beaupain, Katel…, elle est l’assistante et régisseuse lumière de l’éclairagiste Julien Bony pour Nosfell, Emily Loizeau, Daniel Lavoie, les BB Brunes, et régisseuse lumière au théâtre du Rond-Point depuis 2004. Dernièrement, elle conçoit la mise en lumière et la scénographie de deux expositions et anime, dans le cadre des ateliers du spectateur du Théâtre de la Colline, un atelier Scénographie-Lumière.
Elle travaille actuellement avec la compagnie Légendes urbaines sur la création de Comme j’étais en quelque sorte amoureux des ces fleurs-là.

Kim Lan Nguyen Thi – scénographe

Kim lan Nguyen Thi est scénographe et plasticienne. Après des études à l’ENSAAMA (Paris), elle entre à l’ENSATT en section scénographie.
Comme scénographe, elle a notamment travaillé avec Richard Brunel (Teatr de Boulgakov), Julie Lerat-Gersant (Posthume), Catherine Hargreaves (Réalisme et Dissocia de A. Nielson), Cyril Hernandez (Imaginason). Elle collabore régulièrement avec Thomas Quillardet (Le repas de Novarina, Villégiature de Goldoni, et dernièrement Les Autonautes de la Cosmoroute d’après Julio Cortazar – La Colline, 2012).
Ses travaux de plasticienne ont entre autres été montrés à la galerie Lecoq (Berlin), à la Bellevilloise (Asiatitude), au festival Contre-Courant à Avignon (Autoportrait XX avec Véronique Petit et Le Photomaton), au Musée d’art moderne de Cordes-sur-Ciel ou à Anis-Gras le lieu de l’autre (exposition Regards croisés, puis en résidence artistique). Elle a récemment participé à l’exposition D-Limites à l’espace 111 à Montreuil.

Pierric Plathier – comédien

Après être passé à la Scène-sur-Saône à Lyon sous la direction de Didier Vignali, Pierric Plathier intègre l’Ecole du TNS. Il sort en 2007 avec Macbeth (inquiétudes) – mes Caroline Guiela, dans la cadre des travaux d’élèves, ainsi qu’avec Le théâtre ambulant Chopalovitch – mes Richard Brunel, et Les assassins de la charbonnière – mes par Daniel Jeanneteau et Marie-Christine Soma. Il participe dès sa sortie à un stage sur Shakespeare dirigé par Stéphane Braunschweig, dans le cadre des rencontres internationales de l’Union des Théâtres Européens à Venise. Il joue ensuite sous la direction de Jorge Lavelli dans Le garçon du dernier rang de Juan Mayorga, puis Benoît Lambert dans We are l’Europe de Jean-Charles Massera, écrivain avec lequel il travaille depuis sous diverses formes, le cinéma notamment, avec un long métrage à venir.
Récemment il a joué dans L’Echange de Claudel, dirigé par Bernard Lévy, Blanc, une trilogie de Tennessee Williams dirigée par Rémy Barché, et prolonge son travail avec Caroline Guiela, dans un diptyque Le Bal d’Emma, présenté l’an dernier à la Comédie de Valence, et Elle Brûle, la saison prochaine au Théâtre de la Colline.

Claire Wauthion – comédienne

Au théâtre, Claire Wauthion a entre autres travaillé avec les metteurs en scène Henri Ronse (Pélléas et Mélisande de Maeterlink), Antoine Vitez (notamment Le pique-nique de Claretta de Kalisky, Les Burgraves de Victor Hugo, Britannicus de Racine, Faust de Goethe), Otamar Krejca (Le père de Strindberg), Adrian Brine (notamment Guerre et Paix de Piscator, Les Trois sœurs de Tchekhov, Hamlet de Shakespeare, Le Portrait de Dora d’Hélène Cixous), Alain Françon (notamment Hedda Gabler d’Ibsen, La dame de chez Maxim de Feydeau, Les pièces de guerre de Bond, La Mouette de Tchekhov, Les Huissiers de Vinaver).
Récemment, elle a joué avec Christophe Perton, Stéphane Braunschweig ou Claudia Stavisky (Le Dragon d’or de Schimmelpfennig).
Au cinéma, elle notamment joué dans Je tu il elle de Chantal Ackerman, Benvenuta de André Delvaux et Les Acteurs de Bertrand Blier.

[ haut ]

:: Rubriques

[ Intentions ]
[ A propos de l’auteur ]
[ L’équipe ]

:: Documents à télécharger

[ Dossier artistique ]
Revue de presse ]

:: Photos