Résidence partagée Ville des Lilas (93)

Ville des Lilas / Lilas en scène / Théâtre du Garde Chasse / CG93

:: Parcours du spectateur
Animé par Adrien Béal, tout au long de la saison 2015-2016

La cie Théâtre Déplié vous invite à partager un parcours commun de spectateurs, à travers quatre spectacles de la saison du Théâtre du Garde Chasse : Récits des évènements futurs et Le Pas de Bême, ainsi que deux autres propositions volontairement très différentes : Les Fourberies de Scapin et Bang, pour lesquelles nous serons spectateurs à vos côtés. A la suite des représentations, il s’agira de prolonger l’expérience de spectateur, de confronter nos points de vue, et surtout de décortiquer les spectacles, de comprendre davantage ce que nous regardons, la manière dont nous regardons.

Ateliers de jeu autour des spectacles : Pour ceux qui souhaitent aller plus loin, un atelier de jeu sera proposé autour de chaque spectacle du parcours, animé par un membre de la compagnie. Nous aborderons par le jeu les thèmes ou les partis pris du spectacle, comme une manière d’expérimenter d’autres possibles pour le spectacle, et de nourrir encore l’expérience de spectateur.

::Ateliers au pôle insertion
Animé par Fanny Gayard, février/mars 2016

Cet atelier est une invitation au jeu, à l’imagination, à l’échange, par la pratique théâtrale. A partir d’exercices simples, d’improvisations, de petites tentatives, nous découvrirons et développerons  ensemble un plaisir du jeu autant qu’un plaisir d’être spectateur. Imaginer une scène, l’élaborer à plusieurs, la jouer, la partager, la regarder, dans un climat de confiance, de bienveillance et de curiosité: telles sont les expériences que nous vous proposons.

 :: Stage de fin de résidence
Animé par Adrien Béal et Fanny Gayard, les 2, 3 juillet. Restitution le 4 juillet 2016.

Après une saison passée aux Lilas, la compagnie Théâtre Déplié vous invite à participer au stage qui concluera sa résidence.

Riche des différentes expériences et rencontres, lors des différents ateliers de jeu, des soirs de représentations et du parcours du spectateurs, la compagnie proposera un temps de pratique théâtrale qui donnera lieu à une restitution publique, point d’orgue du stage et de la résidence.
Il s’agira le temps d’un week-end d’explorer en groupe le rapport entre le spectateur et le spectacle, entre celui qui joue et celui qui regarde. L’expérience du jeu tentera d’éclairer celle du spectateur, et inversement, jusqu’à l’élaboration, à plusieurs, de courtes séquences théâtrales.


Stage avec la Protection judiciaire de la jeunesse de Douai

au Tandem, scène nationale de Douai / Arras

Stage en mars-avril 2016 avec un groupe de jeunes gens et leurs éducateurs suivis par la PJJ de Douai, avec restitution le 15 avril 2016.

Animé par Adrien Béal (metteur en scène) et Jérémie Poirier-Quinot (musicien).

A partir de la nouvelle d’Edgar Poe, William Wilson.


Atelier de recherche autour de la dramaturgie de Roland Schimmelpfennig

au théâtre de vanves

Plusieurs ateliers en avril 2014 destiné à des acteurs professionnels, en formation, étudiants, amateurs ayant une pratique théâtrale. 

Animé par Adrien Béal.
« L’écriture de Roland Schimmelpfennig m’anime et nourrit mon travail depuis plusieurs années. J’ai monté deux de ses pièces, et j’ai l’intention de continuer à explorer au plateau cette écriture. J’invite le temps de cet atelier une douzaine de participants à un temps de recherche autour de cette dramaturgie. Nous travaillerons au plateau sur différents extraits de ses pièces, avec le souci de mettre en jeu l’écriture.
Schimmelpfennig met toujours en place dans ses pièces des procédés formels qui agissent sur la représentation, sur le travail du metteur en scène et des acteurs et déplacent le regard du spectateur. Ce qui fait sa force n’est pas sa manière de nous montrer les choses, mais ce qu’il fait de notre manière de regarder. Sur le plateau, cela se traduit par une remise en jeu très concrète des fondamentaux de la représentation théâtrale.
Pour tous les participants, le travail s’appuiera sur l’alternance entre des temps de jeu et des temps d’observation. C’est par ces deux points de vue complémentaires que les enjeux de l’écriture pourront être étudiés et appréciés au plus près. »


La ville imaginaire

Dans le cadre de la résidence d’écriture de Guillermo Pisani à Passages d’encre

Plusieurs ateliers au printemps avec des habitants de Romainville, suivis d’une présentation le 16 avril 2011.
Animé par Adrien Béal, Thomas Moreno et Angélique Zaini.

Guillermo Pisani travaille à Romainville depuis le mois d’octobre 2010, avec des personnes âgées, dans un atelier d’écriture autour du thème de la ville imaginaire. Avec l’aide de la compagnie Théâtre Déplié, il tentera de trouver une forme théâtrale à partir des textes produits dans cet atelier, pour aboutir à une présentation dans la ville. Sa pièce en chantier, Mexico, interroge le thème de la ville imaginaire :
« Le lieu de la fiction est lui-même mis en doute et changeant. C’est une façon d’expérimenter (ou de traduire) la sensation d’ubiquité et à la fois de disparition dans les grandes villes contemporaines. La ville changeante, la ville trépidante, et la ville imaginaire, la ville qui reste dans la tête des personnages, la ville qui n’est plus, sont en constants contradiction et mouvement. »


Stage Ubu / Théâtre et musique

au Théâtre des Bains-Douches de Lignières

Dans le cadre du Contrat Educatif Local

Deux semaines pendant les vacances scolaires de février et avril 2008.
Avec deux groupes d’enfants âgés de 8 à 14 ans.
Intervenants : Adrien Béal et Jérémie Poirier-Quinot.

Compte-rendu du 22 mai 08 :
Nous avons lu Ubu Roi d’Alfred Jarry, puis nous sommes venus deux fois une semaine à Lignières. D’abord, nous avons mis en place ce que seraient les règles de la représentation théâtrale et du jeu avec l’autre. Les enfants des deux groupes, d’âges différents, s’en sont emparés avec beaucoup d’enthousiasme. Le terrain était donc balisé pour se lancer dans des expérimentations et des micro-projets, à créer en groupes, autour du son et de la musique, autour de l’image fixe ou en mouvement, de l’espace, du choeur, de la parole… Chaque fois qu’un groupe présentait une image, un bande son ou une saynète, l’autre groupe regardait. Puis nous échangions sur l’expérience des joueurs, et celle des spectateurs, pour voir comment améliorer les propositions. Petit à petit, Ubu est venu se glisser dans les exercices, les jeux et les saynètes. Et, par la force des choses, dans les discussions : Père Ubu a-t-il vraiment existé ?, Mère Ubu est-elle gentille ?. En utilisant le savoir-faire acquis pendant les premiers jours, les enfants ont raconté des morceaux de l’histoire, de différentes manières, plus ou moins claires. Nous avons trié, nous avons collé, et nous avons montré aux parents. Des images, des dialogues, des récits, des chansons, des bruitages. Une histoire. Tout a été très vite, et beaucoup de choses n’ont été qu’effleurées. Mais je crois ne pas me tromper en disant que les enfants ont pris du plaisir à jouer, et qu’ils ont un peu appris à faire des choses ensemble.

Adrien Béal

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